Mon journal - IV -

IV – SORTI DU PLACARD




49/ Un plan cul longue durée 


L’été 2003, il fait chaud. J’ai 39 ans, je suis célibataire (divorcé) depuis quelques semaines et je suis connecté sur mon site de rencontre depuis plusieurs heures. Je ne fais aucune touche et je m’apprête à me déconnecter lorsque je reçois un message.

C’est un mec de deux ans de plus que moi qui habite à l’autre bout du département. Il a vu mes photos sur le site et elles lui donnent envie de me rencontrer. Je vais voir son profil, mais il n’y a rien. Je vérifie la date de son inscription au site. Il vient tout juste de le faire. Il n’a pas encore eu le temps de poster de photos et d’ailleurs, il me précise qu’il n’en a pas encore. Il se décrit comme grand, brun, mince et actif à 100 %. Nous discutons un peu, puis le rendez-vous est pris. Il se déplace jusque chez moi et sera là dans une heure environ. Avant de couper, il m’écrit : « Prépare ton cul, j’arrive !! »

J’adore l’idée et c’est d’ailleurs ce que je m’empresse de faire. Moins d’une heure plus tard, il est 16 heures, mon téléphone sonne. C’est Michel. Il est déjà arrivé et m’attend sur le parking en bas de chez moi. Je descends à sa rencontre. Il n’a pas menti sur sa description. Il me paraît jovial et me plaît déjà physiquement. Il a la peau mate. Je l’invite à me suivre et nous montons dans l’ascenseur. Aussitôt les portes fermées, je l’attrape par la taille, le tire vers moi et lui roule une pelle à laquelle il répond parfaitement. Nous arrivons rapidement à mon étage et je le fais entrer. Je referme ma porte et c’est lui qui m’attrape. Nous reprenons là où nous en étions. Nous portons tous les deux un survêtement et sentons bien le sexe de l’autre prendre de plus en plus d’ampleur. On se calme !

Je l’invite à prendre place sur mon canapé et lui propose un verre. En buvant notre bière, nous faisons connaissance. Il est commerçant, directeur d’un magasin de déco situé à quelques dizaines de kilomètres de chez moi. Il est célibataire et totalement libre. Originaire de province, il a été chassé de chez lui par ses parents, lorsqu’ils ont appris son homosexualité, lorsqu’il avait 19 ans. Il a atterri à Paris à cette époque. Il s’est prostitué au début, puis a été le gigolo d’un lord anglais pendant plusieurs années avant de le quitter et de trouver son premier emploi dans le commerce. Petit détail non négligeable, il est diabétique et séropositif.

De mon côté, je ne lui cache rien des grandes lignes de ma vie. N’étant plus logé en caserne, je lui apprends que je suis gendarme, avec un enfant et récemment divorcé. En faisant le tour de l’appartement, il constate que je suis assez pauvre en meubles. Et oui, il a bien fallu partager les biens au moment du divorce…

Nous finissons notre bière et Michel me demande s’il peut se préparer une cigarette maison. Je lui réponds en lui demandant de ne pas oublier de le faire tourner. Il me dit qu’il va faire mieux : une chacun ! Ok ! Michel me demande de lui montrer ma collection de godes. Il semble impressionné par la taille XXL de certains. Il me dit de ne pas les ranger. Nous en aurons certainement besoin... Le sachant actif à 100 %, ça va être la fête à mon cul ! J’adore l’idée !

Nous recommençons à nous caresser. Je pose ma main directement sur son paquet. Il bande et ne porte rien en dessous. C’est pratique ces survêtements à pressions sur les côtés. Je tire dessus et découvre un sexe bien raide et dans la moyenne, des petites couilles bien serrées dans leur sac, le tout pris dans un cockring en métal. Je plonge directement dessus et j’engouffre sa queue dans ma bouche. Mes dents buttent contre le cockring. Je ressors un peu et m’attarde sur son gland. Visiblement, il aime ce que je lui fais. Je prends ses couilles d’une main et les caresse pendant que je masse son gland avec ma langue et mes lèvres. Je m’enfonce à nouveau en salivant beaucoup. Michel me caresse le dos et se dirige rapidement vers mes fesses. Il cherche mon anus qu’il ne tarde pas à trouver et à doigter.

Je me redresse et l’invite à me suivre jusqu’à la chambre. Michel me suit, me dit de me mettre à quatre pattes sur le lit et de lui présenter mon cul. Il ne perd pas de temps et me lèche la rondelle délicieusement. Je m’ouvre rapidement sous ses coups de langue. Il y met un doigt. Il entre tout seul alors, le deuxième suit aussitôt. Il me lime de ses deux doigts, puis le troisième arrive. Il continue ainsi pendant de longues minutes, alternant entre ses doigts et sa langue. Enfin, il présente sa bite devant mon anus. Il pousse d’un coup sec et rentre à fond direct. Je gémis. Il attend un peu et commence à entrer et sortir. Sa bite me fait un bien fou. Il accélère la cadence et augmente l’amplitude de son mouvement. Je m’ouvre encore. Il sort alors complètement et ce sont ses doigts qui me pénètrent. Il fait tourner son poignet avec quatre doigts à l’intérieur.

Il ressort sa main et enfonce, à nouveau, sa bite à fond, en un coup. Je gémis de plus en plus fort. Michel transpire et doit s’essuyer le front régulièrement. Il continue de me limer et, ne tenant plus, s’arrête en me proposant une pose. Nous n’avons pas encore joui, mais, plus c’est long, plus c’est bon. Nous reprenons une bière.

Aussitôt terminé, nous y retournons. Michel me demande de me mettre sur le dos et de relever les jambes. Il jette un œil à mon coffre à jouets et sors tous les godes.

Il commence par le plus petit qui rentre tout seul. Michel l’abandonne vite et prend le suivant : Un gode réalistique avec poignée. Il est d’une épaisseur raisonnable et assez long. Il me l’enfonce, doucement, mais sûrement, jusqu’à la poignée. Il va et vient de plus en plus vite et tente de tout passer. Après plusieurs tentatives, je prends aussi la poignée, partie la plus large du gode. Tout est ouvert chez moi ! Mon anus et mon sphincter interne, que le gode dépasse allègrement. Michel tente de glisser un doigt en plus. Il reste de la place alors, il prend un nouveau jouet encore plus épais. Bam ! C’est un gode réalistique moulé sur la bite d’un acteur porno black de très bonne taille. Encore aujourd’hui, j’adore l’utiliser.

Michel l’enduit de gel et le présente devant mon trou. Je sniffe un coup de poppers et il l’enfonce. Jusqu’alors, je ne prends que le gland, tellement il est large. Mais là, le fait que ce soit quelqu’un d’autre aux commandes, je peux me détendre et je le prends parfaitement bien. Je sens chaque millimètre passer, et il rentre ! Michel entre tout ce que je peux prendre, la moitié, et commence à me ramoner le cul avec. Il accélère. Je crie de plaisir. Je me sens rempli et c’est le pied ! Je jouis !

Michel retire le gode et met sa bite à la place. J’ai l’impression qu’elle ne touche pas les bords, mais il me besogne d’une telle force que je prends à nouveau mon pied pendant qu’il éjacule dans mon trou béant.

Je lâche mes jambes, l’attrape par le coup et l’attire sur moi. Nous nous regardons intensément avant de nous rouler une pelle magistrale.

Michel me propose une nouvelle pose et me dit qu’il commence à avoir faim. Moi aussi, j’ai faim. En même temps, il est minuit !

Je n’ai pas vu le temps passer. Je me dirige vers la cuisine et prépare un plat vite fait. Nous sommes toujours à poil et Michel vient se coller à moi pendant que je prépare le repas. Dans l’oreille, il me dit : « On remet ça après, on n'a pas encore essayé tous tes jouets ! » Michel nous sort une bière du frigo et me demande où sont les couverts pour dresser la table.

Nous dînons. Michel prépare une nouvelle cigarette roulée, un peu plus chargée, que nous fumons avant de retourner dans la chambre. Je suis sur mon petit nuage et me mets directement en position en tendant mon cul. Michel se positionne derrière. Il prend le gel et le plus gros gode que je viens d’acheter et n’ai pas encore essayé. C’est sa main que je sens en premier. Il entre tout seul tellement je suis bien ouvert. Il me fouille le cul en tournant et s’enfonçant, mais pas trop loin. Il me demande fréquemment si tout va bien. Au moindre signe, il arrête. Je qualifierais les mains de Michel de moyennes, plus larges que celles de Jack, mais moins que celles de Pierre. Il continue un bon bout de temps. Je m’écarte à nouveau. Il ressort d’un coup, écarte ma rondelle avec les doigts de ses deux mains et semble admiratif de mon ouverture.

Il prend le gros gode et le présente à l’entrée après l’avoir lubrifié. C’est énorme ! Il pousse et je cède. Le gland entre. Je suis dilaté comme jamais. Michel pousse encore, mais plus rien ne rentre. C’est trop gros ! Il reprend Bam et me l’enfonce d’un coup sec. Je sursaute en poussant un petit cri, mais il est rentré. Il le fait tourner et la sensation est des plus agréable. Je me sens bien, rempli et satisfait. Je sniffe un peu de poppers et Michel pousse encore sur le gode qui s’enfonce encore. Mon sphincter intérieur est écartelé. La porte s’ouvre et il peut encore pousser. J’étouffe mon cri dans les draps quand je sens les couilles du gode contre mon périnée. Il est rentré à fond ! Je continue de gémir et je sens le gode tourner et sortir. Michel s’arrête à la moitié et le replonge dans mon rectum. Il recommence l’opération plusieurs fois et de plus en plus vite. Je grimpe aux rideaux !

Michel reprend le gros gode et me l’enfonce à nouveau aussitôt après avoir sorti Bam. Il me pénètre plus facilement. Le gland passe mieux et il s’enfonce un peu plus loin, mais je n’en peux plus. Il ressort le gode qu’il met de côté.

Après m’avoir demandé si tout allait bien, Michel me propose deux godes de taille non démesurée. Je lui dis de me les mettre. Il présente le gode avec la poignée, qui entre tout seul, puis un second de même taille, mais avec un gland très proéminent, comme je les préfère. En maintenant le premier bien à fond, il pousse sur le second qui ne manque pas sa cible et me pénètre à son tour. Je me retrouve avec les deux godes dans le cul et Michel joue avec. Il les fait entrer et sortir ensemble ou l’un après l’autre. Il les fait tourner. Je rejouis du cul !

Il retire les deux godes en même temps. Je m’écroule sur le lit, les jambes écartées. Michel se positionne sur moi et m’encule direct. Il me dit qu’il aime quand sa bite nage dans un trou grand ouvert comme le mien. Il me demande de pousser en même temps qu’il me lime. Il se redresse et me fait me retourner sur le dos. Il soulève mes jambes et s’enfonce à nouveau. Je sens sa bite contre ma prostate déjà bien sollicitée. J’ai l’impression que son cockring veut se mettre au chaud aussi. Nous nous regardons droits dans les yeux. Il se crispe et se retire juste avant d’éjaculer sur mon torse. Je le suis de peu et m’arrose également de mon foutre.

Michel s’écroule sur moi et nous restons ainsi plusieurs minutes en reprenant notre souffle. J’ai soif et lui aussi. Nous nous levons pour boire une dernière bière. Il est quatre heures du matin !

Heureusement, ni lui, ni moi, ne travaillons ce mercredi. En fait, il est en congé pour la semaine. Moi, je reprends jeudi. Vu l’heure et notre consommation, je préfère que Michel dorme à la maison. Je lui propose de rester dormir avec moi…



Je me réveille dans les bras de Michel. Il fait jour. Je regarde l’heure. Il est plus de midi ! Purée, ça fait une éternité que je ne me suis pas levé à cette heure-là ! Mais je suis si bien que je n’ai pas envie de bouger. Comme Pierre, Michel n’est pas trop du matin. Toutefois, il est beaucoup moins désagréable. Une fois levé, c’est bon. Il redevient l’homme que j’ai rencontré hier. Il m’aide à préparer le petit déjeuner en me prenant régulièrement par la taille et me faisant des bisous dans le cou. Nous sommes toujours nus.

Pendant le repas, j’ai droit à un petit sermon sur le fait que nous n’avons pas utilisé un seul préservatif de la soirée alors que je sais qu’il est séropositif. Je lui réponds que le contact du latex m’irrite la peau (ce qui n’est pas faux), que je n’aime pas ça, que pratiquement tous mes plans avec capotes ont été nuls et qu’enfin, j’agis souvent au feeling et là, je ne voulais pas de capote. Pour finir, j’ajoute qu’il était là aussi, avec moi… De toute façon, c’est fait ! La discussion est close et nous changeons de sujet.

Nous finissons notre petit déjeuner avec du mal, car nous n’arrêtons pas de nous caresser et de nous rouler des pelles. Le café est froid et nous en refaisons un autre. Une fois terminé et après avoir fait la vaisselle (je n’ai plus de lave-vaisselle), Michel m’entraîne dans la salle de bain. Nous prenons notre douche ensemble. Bien évidemment, il s’attarde sur mes fesses et ma rondelle quelque peu endolorie, alors que de mon côté, je m’occupe de ses couilles et de sa queue qui gonfle vite. Je m’accroupis et le prends en bouche. Je le pompe jusqu’à ce qu’il jouisse dans ma bouche et j’avale.

En finissant de nous sécher, Michel me demande s’il peut revenir. Je lui réponds :


«  - Tu as l’intention de partir maintenant ?

- Ça dépend… si tu veux qu’on se revoie ou pas…

- Comment ça ?

- Si je dois passer plus de temps chez toi, je pars maintenant. Il faut que je m’occupe de mon chien. En plus, il n’a rien mangé depuis hier matin. Sinon, il peut attendre encore un peu que je rentre en fin de journée.

- Tu as un chien. C’est super. C’est quelle race ?

- Un carlin. C’est petit et ça ronfle fort.

- Oui, je vois…….. Vas-t’en vite ! Et ramène ton chien, sans oublier quelques affaires ! On verra bien jusqu’où on ira….


Michel arbore un sourire radieux. Il se lève et s’habille. Devant la porte de l’appartement, il me prend la tête et me roule une pelle en me serrant très fort. Lui aussi aspire ma langue. Il ouvre et part en me précisant qu’il fait l’aller-retour. Il faut compter deux ou trois heures suivant la circulation.

En attendant, je nettoie les jouets que je laisse à portée pour ce soir. Je fais un peu de ménage et fais de la place dans la salle de bain et l’armoire de la chambre. Je prévois également un emplacement pour les gamelles du chien.

Michel m’appelle à 17 heures 30. Il a besoin d’aide. Je descends le rejoindre. Lorsque j’arrive à sa hauteur, une petite boule de poils me fait la fête. Je m’apprête à faire un smack à son maître, mais je me ravise aussitôt. Bien que n’étant pas en caserne, nous sommes entourés de logements de fonction. Si cela doit se savoir, je préfère que ce soit moi qui l’annonce, pas l’épouse d’untel. Puis, nous n’en sommes pas encore là !

Michel me tend un sac et garde son chien et ses affaires. Nous montons à l’appartement rapidement. Encore quelques minutes et les bureaux de l’État-Major départemental voisin va se vider de son personnel. Autant éviter de croiser tous les officiers de la caserne pour l’instant.

Nous plaçons les gamelles dans l’entrée. Goliath, le chien, se précipite sur l’eau avant de faire son tour et nous rejoindre dans le salon. Michel a déposé ses affaires dans la chambre et la salle de bain. Il n’a pris qu’une ou deux tenues légères. Nous prenons un apéro et trinquons à notre rencontre et à son installation en souhaitant qu’elle dure le plus longtemps possible.



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