IV – SORTI DU PLACARD
49/ Un plan cul longue durée
L’été 2003, il fait chaud. J’ai 39 ans, je suis célibataire (divorcé) depuis quelques semaines et je suis connecté sur mon site de rencontre depuis plusieurs heures. Je ne fais aucune touche et je m’apprête à me déconnecter lorsque je reçois un message.
C’est un mec de deux ans de plus que moi qui habite à l’autre bout du département. Il a vu mes photos sur le site et elles lui donnent envie de me rencontrer. Je vais voir son profil, mais il n’y a rien. Je vérifie la date de son inscription au site. Il vient tout juste de le faire. Il n’a pas encore eu le temps de poster de photos et d’ailleurs, il me précise qu’il n’en a pas encore. Il se décrit comme grand, brun, mince et actif à 100 %. Nous discutons un peu, puis le rendez-vous est pris. Il se déplace jusque chez moi et sera là dans une heure environ. Avant de couper, il m’écrit : « Prépare ton cul, j’arrive !! »
J’adore l’idée et c’est d’ailleurs ce que je m’empresse de faire. Moins d’une heure plus tard, il est 16 heures, mon téléphone sonne. C’est Michel. Il est déjà arrivé et m’attend sur le parking en bas de chez moi. Je descends à sa rencontre. Il n’a pas menti sur sa description. Il me paraît jovial et me plaît déjà physiquement. Il a la peau mate. Je l’invite à me suivre et nous montons dans l’ascenseur. Aussitôt les portes fermées, je l’attrape par la taille, le tire vers moi et lui roule une pelle à laquelle il répond parfaitement. Nous arrivons rapidement à mon étage et je le fais entrer. Je referme ma porte et c’est lui qui m’attrape. Nous reprenons là où nous en étions. Nous portons tous les deux un survêtement et sentons bien le sexe de l’autre prendre de plus en plus d’ampleur. On se calme !
Je l’invite à prendre place sur mon canapé et lui propose un verre. En buvant notre bière, nous faisons connaissance. Il est commerçant, directeur d’un magasin de déco situé à quelques dizaines de kilomètres de chez moi. Il est célibataire et totalement libre. Originaire de province, il a été chassé de chez lui par ses parents, lorsqu’ils ont appris son homosexualité, lorsqu’il avait 19 ans. Il a atterri à Paris à cette époque. Il s’est prostitué au début, puis a été le gigolo d’un lord anglais pendant plusieurs années avant de le quitter et de trouver son premier emploi dans le commerce. Petit détail non négligeable, il est diabétique et séropositif.
De mon côté, je ne lui cache rien des grandes lignes de ma vie. N’étant plus logé en caserne, je lui apprends que je suis gendarme, avec un enfant et récemment divorcé. En faisant le tour de l’appartement, il constate que je suis assez pauvre en meubles. Et oui, il a bien fallu partager les biens au moment du divorce…
Nous finissons notre bière et Michel me demande s’il peut se préparer une cigarette maison. Je lui réponds en lui demandant de ne pas oublier de le faire tourner. Il me dit qu’il va faire mieux : une chacun ! Ok ! Michel me demande de lui montrer ma collection de godes. Il semble impressionné par la taille XXL de certains. Il me dit de ne pas les ranger. Nous en aurons certainement besoin... Le sachant actif à 100 %, ça va être la fête à mon cul ! J’adore l’idée !
Nous recommençons à nous caresser. Je pose ma main directement sur son paquet. Il bande et ne porte rien en dessous. C’est pratique ces survêtements à pressions sur les côtés. Je tire dessus et découvre un sexe bien raide et dans la moyenne, des petites couilles bien serrées dans leur sac, le tout pris dans un cockring en métal. Je plonge directement dessus et j’engouffre sa queue dans ma bouche. Mes dents buttent contre le cockring. Je ressors un peu et m’attarde sur son gland. Visiblement, il aime ce que je lui fais. Je prends ses couilles d’une main et les caresse pendant que je masse son gland avec ma langue et mes lèvres. Je m’enfonce à nouveau en salivant beaucoup. Michel me caresse le dos et se dirige rapidement vers mes fesses. Il cherche mon anus qu’il ne tarde pas à trouver et à doigter.
Je me redresse et l’invite à me suivre jusqu’à la chambre. Michel me suit, me dit de me mettre à quatre pattes sur le lit et de lui présenter mon cul. Il ne perd pas de temps et me lèche la rondelle délicieusement. Je m’ouvre rapidement sous ses coups de langue. Il y met un doigt. Il entre tout seul alors, le deuxième suit aussitôt. Il me lime de ses deux doigts, puis le troisième arrive. Il continue ainsi pendant de longues minutes, alternant entre ses doigts et sa langue. Enfin, il présente sa bite devant mon anus. Il pousse d’un coup sec et rentre à fond direct. Je gémis. Il attend un peu et commence à entrer et sortir. Sa bite me fait un bien fou. Il accélère la cadence et augmente l’amplitude de son mouvement. Je m’ouvre encore. Il sort alors complètement et ce sont ses doigts qui me pénètrent. Il fait tourner son poignet avec quatre doigts à l’intérieur.
Il ressort sa main et enfonce, à nouveau, sa bite à fond, en un coup. Je gémis de plus en plus fort. Michel transpire et doit s’essuyer le front régulièrement. Il continue de me limer et, ne tenant plus, s’arrête en me proposant une pose. Nous n’avons pas encore joui, mais, plus c’est long, plus c’est bon. Nous reprenons une bière.
Aussitôt terminé, nous y retournons. Michel me demande de me mettre sur le dos et de relever les jambes. Il jette un œil à mon coffre à jouets et sors tous les godes.
Il commence par le plus petit qui rentre tout seul. Michel l’abandonne vite et prend le suivant : Un gode réalistique avec poignée. Il est d’une épaisseur raisonnable et assez long. Il me l’enfonce, doucement, mais sûrement, jusqu’à la poignée. Il va et vient de plus en plus vite et tente de tout passer. Après plusieurs tentatives, je prends aussi la poignée, partie la plus large du gode. Tout est ouvert chez moi ! Mon anus et mon sphincter interne, que le gode dépasse allègrement. Michel tente de glisser un doigt en plus. Il reste de la place alors, il prend un nouveau jouet encore plus épais. Bam ! C’est un gode réalistique moulé sur la bite d’un acteur porno black de très bonne taille. Encore aujourd’hui, j’adore l’utiliser.
Michel l’enduit de gel et le présente devant mon trou. Je sniffe un coup de poppers et il l’enfonce. Jusqu’alors, je ne prends que le gland, tellement il est large. Mais là, le fait que ce soit quelqu’un d’autre aux commandes, je peux me détendre et je le prends parfaitement bien. Je sens chaque millimètre passer, et il rentre ! Michel entre tout ce que je peux prendre, la moitié, et commence à me ramoner le cul avec. Il accélère. Je crie de plaisir. Je me sens rempli et c’est le pied ! Je jouis !
Michel retire le gode et met sa bite à la place. J’ai l’impression qu’elle ne touche pas les bords, mais il me besogne d’une telle force que je prends à nouveau mon pied pendant qu’il éjacule dans mon trou béant.
Je lâche mes jambes, l’attrape par le cou et l’attire sur moi. Nous nous regardons intensément avant de nous rouler une pelle magistrale.
Michel me propose une nouvelle pose et me dit qu’il commence à avoir faim. Moi aussi, j’ai faim. En même temps, il est minuit !
Je n’ai pas vu le temps passer. Je me dirige vers la cuisine et prépare un plat vite fait. Nous sommes toujours à poil et Michel vient se coller à moi pendant que je prépare le repas. Dans l’oreille, il me dit : « On remet ça après, on n'a pas encore essayé tous tes jouets ! » Michel nous sort une bière du frigo et me demande où sont les couverts pour dresser la table.
Nous dînons. Michel prépare une nouvelle cigarette roulée, un peu plus chargée, que nous fumons avant de retourner dans la chambre. Je suis sur mon petit nuage et me mets directement en position en tendant mon cul. Michel se positionne derrière. Il prend le gel et le plus gros gode que je viens d’acheter et n’ai pas encore essayé. C’est sa main que je sens en premier. Il entre tout seul tellement je suis bien ouvert. Il me fouille le cul en tournant et s’enfonçant, mais pas trop loin. Il me demande fréquemment si tout va bien. Au moindre signe, il arrête. Je qualifierais les mains de Michel de moyennes, plus larges que celles de Jack, mais moins que celles de Pierre. Il continue un bon bout de temps. Je m’écarte à nouveau. Il ressort d’un coup, écarte ma rondelle avec les doigts de ses deux mains et semble admiratif de mon ouverture.
Il prend le gros gode et le présente à l’entrée après l’avoir lubrifié. C’est énorme ! Il pousse et je cède. Le gland entre. Je suis dilaté comme jamais. Michel pousse encore, mais plus rien ne rentre. C’est trop gros ! Il reprend Bam et me l’enfonce d’un coup sec. Je sursaute en poussant un petit cri, mais il est rentré. Il le fait tourner et la sensation est des plus agréable. Je me sens bien, rempli et satisfait. Je sniffe un peu de poppers et Michel pousse encore sur le gode qui s’enfonce encore. Mon sphincter intérieur est écartelé. La porte s’ouvre et il peut encore pousser. J’étouffe mon cri dans les draps quand je sens les couilles du gode contre mon périnée. Il est rentré à fond ! Je continue de gémir et je sens le gode tourner et sortir. Michel s’arrête à la moitié et le replonge dans mon rectum. Il recommence l’opération plusieurs fois et de plus en plus vite. Je grimpe aux rideaux !
Michel reprend le gros gode et me l’enfonce à nouveau aussitôt après avoir sorti Bam. Il me pénètre plus facilement. Le gland passe mieux et il s’enfonce un peu plus loin, mais je n’en peux plus. Il ressort le gode qu’il met de côté.
Après m’avoir demandé si tout allait bien, Michel me propose deux godes de taille non démesurée. Je lui dis de me les mettre. Il présente le gode avec la poignée, qui entre tout seul, puis un second de même taille, mais avec un gland très proéminent, comme je les préfère. En maintenant le premier bien à fond, il pousse sur le second qui ne manque pas sa cible et me pénètre à son tour. Je me retrouve avec les deux godes dans le cul et Michel joue avec. Il les fait entrer et sortir ensemble ou l’un après l’autre. Il les fait tourner. Je rejouis du cul !
Il retire les deux godes en même temps. Je m’écroule sur le lit, les jambes écartées. Michel se positionne sur moi et m’encule direct. Il me dit qu’il aime quand sa bite nage dans un trou grand ouvert comme le mien. Il me demande de pousser en même temps qu’il me lime. Il se redresse et me fait me retourner sur le dos. Il soulève mes jambes et s’enfonce à nouveau. Je sens sa bite contre ma prostate déjà bien sollicitée. J’ai l’impression que son cockring veut se mettre au chaud aussi. Nous nous regardons droits dans les yeux. Il se crispe et se retire juste avant d’éjaculer sur mon torse. Je le suis de peu et m’arrose également de mon foutre.
Michel s’écroule sur moi et nous restons ainsi plusieurs minutes en reprenant notre souffle. J’ai soif et lui aussi. Nous nous levons pour boire une dernière bière. Il est quatre heures du matin !
Heureusement, ni lui, ni moi, ne travaillons ce mercredi. En fait, il est en congé pour la semaine. Moi, je reprends jeudi. Vu l’heure et notre consommation, je préfère que Michel dorme à la maison. Je lui propose de rester dormir avec moi…
Je me réveille dans les bras de Michel. Il fait jour. Je regarde l’heure. Il est plus de midi ! Purée, ça fait une éternité que je ne me suis pas levé à cette heure-là ! Mais je suis si bien que je n’ai pas envie de bouger. Comme Pierre, Michel n’est pas trop du matin. Toutefois, il est beaucoup moins désagréable. Une fois levé, c’est bon. Il redevient l’homme que j’ai rencontré hier. Il m’aide à préparer le petit déjeuner en me prenant régulièrement par la taille et me faisant des bisous dans le cou. Nous sommes toujours nus.
Pendant le repas, j’ai droit à un petit sermon sur le fait que nous n’avons pas utilisé un seul préservatif de la soirée alors que je sais qu’il est séropositif. Je lui réponds que le contact du latex m’irrite la peau (ce qui n’est pas faux), que je n’aime pas ça, que pratiquement tous mes plans avec capotes ont été nuls et qu’enfin, j’agis souvent au feeling et là, je ne voulais pas de capote. Pour finir, j’ajoute qu’il était là aussi, avec moi… De toute façon, c’est fait ! La discussion est close et nous changeons de sujet.
Nous finissons notre petit déjeuner avec du mal, car nous n’arrêtons pas de nous caresser et de nous rouler des pelles. Le café est froid et nous en refaisons un autre. Une fois terminé et après avoir fait la vaisselle (je n’ai plus de lave-vaisselle), Michel m’entraîne dans la salle de bain. Nous prenons notre douche ensemble. Bien évidemment, il s’attarde sur mes fesses et ma rondelle quelque peu endolorie, alors que de mon côté, je m’occupe de ses couilles et de sa queue qui gonfle vite. Je m’accroupis et le prends en bouche. Je le pompe jusqu’à ce qu’il jouisse dans ma bouche et j’avale.
En finissant de nous sécher, Michel me demande s’il peut revenir. Je lui réponds :
« - Tu as l’intention de partir maintenant ?
- Ça dépend… si tu veux qu’on se revoie ou pas…
- Comment ça ?
- Si je dois passer plus de temps chez toi, je pars maintenant. Il faut que je m’occupe de mon chien. En plus, il n’a rien mangé depuis hier matin. Sinon, il peut attendre encore un peu que je rentre en fin de journée.
- Tu as un chien. C’est super. C’est quelle race ?
- Un carlin. C’est petit et ça ronfle fort.
- Oui, je vois…….. Vas-t’en vite ! Et ramène ton chien, sans oublier quelques affaires ! On verra bien jusqu’où on ira….
Michel arbore un sourire radieux. Il se lève et s’habille. Devant la porte de l’appartement, il me prend la tête et me roule une pelle en me serrant très fort. Lui aussi aspire ma langue. Il ouvre et part en me précisant qu’il fait l’aller-retour. Il faut compter deux ou trois heures suivant la circulation.
En attendant, je nettoie les jouets que je laisse à portée pour ce soir. Je fais un peu de ménage et fais de la place dans la salle de bain et l’armoire de la chambre. Je prévois également un emplacement pour les gamelles du chien.
Michel m’appelle à 17 heures 30. Il a besoin d’aide. Je descends le rejoindre. Lorsque j’arrive à sa hauteur, une petite boule de poils me fait la fête. Je m’apprête à faire un smack à son maître, mais je me ravise aussitôt. Bien que n’étant pas en caserne, nous sommes entourés de logements de fonction. Si cela doit se savoir, je préfère que ce soit moi qui l’annonce, pas l’épouse d’untel. Puis, nous n’en sommes pas encore là !
Michel me tend un sac et garde son chien et ses affaires. Nous montons à l’appartement rapidement. Encore quelques minutes et les bureaux de l’État-Major départemental voisin va se vider de son personnel. Autant éviter de croiser tous les officiers de la caserne pour l’instant.
Nous plaçons les gamelles dans l’entrée. Goliath, le chien, se précipite sur l’eau avant de faire son tour et nous rejoindre dans le salon. Michel a déposé ses affaires dans la chambre et la salle de bain. Il n’a pris qu’une ou deux tenues légères. Nous prenons un apéro et trinquons à notre rencontre et à son installation en souhaitant qu’elle dure le plus longtemps possible.
*
50/ Le second soir
Nous passons le début de soirée à discuter. Michel prépare le repas. Il a ramené ses courses. Cela me change de mes plats préparés ! Goliath a déjà pris possession des lieux. Après le dîner, nous sortons le chien. Dans le parc attenant à la résidence, nous croisons un couple d’hommes avec un bouledogue français. Nous nous saluons rapidement de loin et poursuivons notre chemin.
C’est un collègue qui héberge officiellement son « cousin » de province qui vient de trouver du travail sur la capitale. Ils ont à peu près dix ans de moins que nous. En fait, ce n’est pas son cousin, mais son mec. Je le suis sur X-Tube depuis des mois et les vidéos qu’il propose, en solo ou en couple avec mon collègue, sont très hot ! Même si mon camarade ne montre jamais son visage (il est toujours cagoulé), je l’ai reconnu à ses yeux et sa voix. De plus, il leur arrive de baiser en tenue (uniforme gendarmerie pour un et sneackers pour l’autre). Comme je commente régulièrement, ils savent que je sais. Mais nous n’abordons jamais le sujet en live, surtout pas au travail. De plus, mon collègue semble être du genre très jaloux… Quand j’explique tout ça à Michel, il paraît intéressé et me dit que nous pourrions peut-être faire comme eux : filmer et partager. Ah oui, c’est une bonne idée. À partir de maintenant, la plupart de nos parties de baise sont filmées et partagées sur X-Tube. Les week-ends, si Michel est au magasin, je fais des vidéos en solo que je diffuse également sur le site de partage. J'envoie le lien à mon homme avant qu'il ne rentre du travail et ça le chauffe bien. Le copain de mon camarade les commente à son tour.
Une fois au fond du parc, il n’y a plus personne, nous nous arrêtons et nous enlaçons pour nous embrasser. Ma bite frétille dans mon short et je sens la queue de Michel grossir dans le sien. Il me caresse les fesses. C’est tout de même un lieu de passage très fréquenté et il est encore un peu tôt. Nous rentrons alors que la tension monte de plus en plus.
Aussitôt la porte fermée, Michel libère son chien et m’attrape par les fesses. Il me colle à lui et, en nous caressant, nous nous roulons une nouvelle pèle. Ma langue est aspirée très fort, presque à faire mal. Je sens ma rondelle s’ouvrir toute seule. Nous sommes encore dans l’entrée que nous nous déshabillons rapidement. Michel me plaque contre la porte et se colle à moi, dans mon dos. J’écarte les jambes. Il se baisse. Il prend mes fesses à deux mains et les écarte. Aussitôt, sa langue me titille la rondelle. Je suis déjà ouvert. Je gémis doucement.
Nous entendons l’ascenseur s’ouvrir. C’est mon voisin de palier, un collègue, qui rentre du bureau. Michel me met un doigt. La situation m’excite et je tends encore plus mon cul. Mon voisin referme sa porte. La langue de Michel me fouille à nouveau. Il se redresse et son gland se présente. Il pousse en même temps que je recule. Il entre et j’émets un cri de soulagement. Je lui dis de me défoncer le cul.
Michel ne se fait pas prier et me ramone de plus en plus vite et fort. Il met une main sur ma bouche pour étouffer mes gémissements. Il continue jusqu’à ce qu’il envoie son foutre dans mon rectum. Il reste au fond de moi un bon moment et reprend son mouvement de va-et-vient. C’est trop bon !
Il se retire et m’entraîne vers le lit. Michel me demande de me mettre sur le dos, la tête dans le vide. Dès que c’est fait, Il se retourne et me présente son cul en passant ses jambes de chaque côté. J’ai une vue imprenable sur sa rondelle et ses couilles. Je le prends par le haut des cuisses et l’attire vers moi. Ma langue passe et repasse sur son trou serré. Il oscille du bassin. J’humidifie ma langue avec ma salive et lui aspire la rondelle en poussant sur mon muscle. Elle commence à céder et je sens le bout de ma langue entrer sur quelques millimètres.
Michel se redresse, se retourne et enfourne sa queue redevenue raide dans ma bouche. J’ouvre en grand et il me baise la bouche. Il y va doucement, mais à fond. Puis, il sort et me présente ses couilles. Je les gobe toutes les deux. Ma langue joue avec. Il gémit depuis un moment et le niveau sonore augmente.
Michel se penche alors sur moi et prend ma bite en bouche à son tour. C’est la première fois qu’il me suce. Nous poursuivons un très bon 69 mais, il a déjà joui une fois et pas moi. J’ai la bouche pleine et je ne peux pas le prévenir. Je balance la purée. Michel s’arrête et attend que j’aie fini d’évacuer mon foutre dans sa bouche. Il se redresse, sors sa bite et recule. Là, il met son visage au-dessus du mien et ouvre ses mâchoires. Mon sperme coule directement au fond de ma gorge. Je le bloque avec ma langue pour ne pas m’étouffer et conserve le tout dans ma bouche. Je me redresse, fais tourner ma langue et avale.
Michel me rejoint et s’allonge sur le lit, tête bêche, à côté de moi. Nous restons ainsi un long moment à nous caresser. Pas un centimètre carré n’est oublié. Nous avons soif et retournons dans le salon avec une bière. Il se fait tard et je travaille demain. Pendant que nous sirotons notre boisson fraîche, je me lève et vais chercher un jeu de clés que je donne à Michel en disant :
« - Tu risques d’en avoir besoin demain !
- Ah oui ?
- Bah, si tu vas chez toi récupérer d’autres affaires, il faudra bien que tu puisses rentrer ici, si je suis encore au travail ! »
Michel se lève, m’enlace et m’embrasse. Il s’écarte et me regarde. Il a les larmes aux yeux. Devant mon air surpris et interrogatif, il me dit : « Je t’aime ! » Je lui réponds : « Moi aussi, je t’aime ! »
La vie commune s’organise naturellement. Il n’y a aucun besoin de négocier, comme avec mon ex. Nous ne sommes pas toujours de repos en même temps. Si Michel ne travaille pas et moi oui, il prépare le déjeuner puis passe chez lui dans l’après-midi, afin de récupérer son courrier et arroser ses plantes. Il me rejoint le soir à la maison. S’il travaille et pas moi, je l’accompagne au magasin au moins une journée et je donne un coup de main. J’aime beaucoup l’accompagner. Cela me change du rapport d’autorité que je dois maintenir avec mon boulot. En plus, comme je ne suis plus sur le terrain, je n’ai de relations qu’avec des collègues. Là, je vois des gens, des civils qui font leurs courses (Même si parfois, il y a de sacrés connards !).
Le premier contact avec les employés du magasin de Michel se passe très bien. Son adjointe me remercie même d’avoir redonné le sourire à son chef. S’il demeure intransigeant sur la tenue du magasin et l’accueil du client, il est plus détendu.
Lorsque nous travaillons tous les deux, nous quittons l’appartement ensemble. Nous croisons quelques fois mon officier supérieur qui ne me fait aucune remarque particulière.
Côté cul, c’est tous les soirs ! Selon notre humeur sur l’instant, nous utilisons des godes ou pas, je me fais fister ou pas. J’apprécie énormément qu’il n’y ait rien de systématique. J’ai horreur des plans préétablis à l’avance avec des scénarios élaborés.
Nous sommes début août et Tom doit revenir à la maison jusqu’à la rentrée. Il intègre l’école maternelle en septembre. Michel se pose beaucoup de questions. Il n’a pas l’habitude des enfants, surtout de cet âge. Je tente de le rassurer et il finit par se dire : « On verra bien ».
Je n’impose qu’une seule chose : Je ne veux pas que mon fils entende un jour la phrase « Tu comprendras quand tu seras grand ! ». Je veux qu’il obtienne une réponse à chacune de ses questions, même si c’est compliqué. Michel est d’accord pour essayer.
Le jour J arrive. Mon ex sonne à l’interphone et je lui réponds que je descends. Michel est à la maison. Arrivé en bas, je fais la bise à Marie C, prend Tom dans mes bras et lui annonce que j’ai une surprise pour lui. Il est intrigué et veut savoir ce que c’est. Je lui dis que maintenant, nous avons un chien. Il est heureux et est pressé de monter le voir. Mon ex me demande comment cela se fait. Je lui réponds :
« - J’ai rencontré quelqu’un et « il » a un chien.
- Super. Contente pour toi. C’est quoi comme chien ? Et elle s’appelle comment ?
- C’est un Carlin. C’est un mâle et il s’appelle Goliath.
- Non, ta copine ?
- … Michel…
- Bon, je vous laisse. Je ne vais pas vous déranger. Bonnes vacances. À dans un mois »
Visiblement, mon ex n’a pas capté quand je lui ai dit : « il » a un chien. Elle pense certainement que Michel s’écrit avec « lle » à la fin. Ce n'est pas grave, ce sera pour plus tard. Avec Tom dans les bras, j’ouvre la porte de l’appartement. Goliath attend derrière et veut nous faire la fête. Tom se met à hurler ! Il a peur ! Je ne peux pas le poser par terre. Il s’accroche à mon cou.
Ça démarre mal ! Je le garde dans les bras et l’emmène dans le salon pour lui présenter Michel. Goliath nous suit. Michel se lève et fait la bise à Tom qui la lui rend. J’explique à Tom que Michel vit avec nous, qu’il dort avec moi et que nous sommes amoureux. À même pas trois ans, mon fils ne se pose pas de question. Je l’installe au milieu du canapé, entre Michel et moi. Il nous raconte ses vacances avec sa mère quand Goliath tente une approche.
Tom relève ses jambes et le chien lui renifle les pieds. J’incite mon fils à tendre la main pour lui caresser la tête. Je lui montre le geste à faire. Il me suit et pose sa petite main sur le crâne de Goliath qui ne bouge pas et se laisse faire. Tom prend de l’assurance et le caresse sur tout le dos maintenant. Cinq minutes après, ce sont les meilleurs amis du monde.
Avec Michel, nous ne nous gênons pas pour nous embrasser devant Tom. Ce dernier nous regarde en souriant. Il semble heureux de me voir heureux. Comme à notre habitude, dès lors que nous n’avons pas à sortir de l’appartement, nous sommes nus. Tom est habitué à me voir ainsi et il n’est pas rare qu’il se balade à poil également.
J’appelle ma sœur, qui vit avec son mari dans le sud-est de la France. Ils ne connaissent toujours pas mon fils. Mon ex trouvant toujours une bonne excuse pour ne pas y aller. Notamment que notre fils serait allergique à la poussière et aux pollens. Il était déjà convenu que je descende, mais seul avec Tom. J’annonce à ma sœur un « léger » changement. S’ils sont d’accord, nous descendrons à quatre : Tom, le chien, Michel et moi. Je précise bien que Michel est un homme et que nous vivons ensemble depuis plusieurs jours.
Ma sœur semble soulagée et me dit : « Enfin ! Tu te décides ! …. Ça fait longtemps que je m’en doutais... Vous êtes tous les bienvenus ! Par contre, pour dormir, ça va être compliqué à cinq. L’appartement est trop petit... Ça vous dérange si on vous réserve une chambre d’hôtel ? Vous serez plus tranquilles…. Et n’oublie pas qu’on a déjà deux chiens et qu’ils prennent de la place. »
Michel, qui entend la conversation, me fait signe que c’est OK. Une fois le problème réglé, nous poursuivons notre conversation en prenant des nouvelles de chacun. Nous évoquons notre mère et ses problèmes de santé, sans plus.
Michel prend son rôle de beau-papa au sérieux. Il se montre patient et attentionné avec Tom. Tout se passe bien jusqu’à la veille du départ chez ma sœur. Mon fils est désagréable toute la journée, surtout avec Michel. Pendant le dîner, Tom dépasse les bornes. Michel se lève et lui met une claque au cul. Mon fils hurle en me regardant. Il s’attend à ce que je le prenne dans les bras et le console. Au lieu de cela, je monte le ton et l’envoie dans sa chambre. Une heure plus tard, je vais le voir. Tom est calmé. Je lui dis qu’il peut revenir avec nous, seulement s’il fait des excuses à Michel. Tom me suit et revient dans le salon. Aussitôt, il saute au cou de Michel et l’embrasse sur la joue en s’excusant. Le sujet est clos ! Le test est passé et jamais, Tom ne recommencera à défier Michel. Maintenant, il sait et a compris que nous parlons d’une seule voix.
Nous arrivons à l’hôtel, prenons possession de notre chambre et y laissons Goliath. Il est à deux pas de chez ma sœur. Nous y sommes très bien accueillis. Elle travaille à l’hôpital public en qualité d’aide-soignante et mon beau-frère est en longue maladie. Mon neveu n’est pas là, il est parti en vacances en Normandie, chez sa demi-sœur. Leur petit appartement est délabré. Ils le partagent avec leurs deux bergers allemands qu’ils avaient déjà lorsqu’ils habitaient dans une maison avec du terrain. Ces chiens sont impressionnants, mais adorables. Tom joue rapidement avec.
Nous passons des heures à discuter devant un verre, rarement vide, et refaisons le monde ou taillons un costard aux membres de la famille (surtout ma mère qui s’avère être à l’origine de bien des embrouilles familiales). Mon beau-frère est un gentil garçon, toujours prêt à rigoler, notamment lorsqu’il a trop bu. Ma sœur déplore juste que ce soit tous les soirs, mais, comme il n’a aucune once de violence en lui, elle fait avec. Nous passons une super soirée et, au moment de partir, Tom demande à rester dormir chez sa tante.
Nous rentrons, Michel et moi, à l’hôtel. Nous sommes crevés et restons sages. Le lendemain midi, ma sœur nous apprend que Tom a dormi sur le canapé, avec les deux chiens ! Il y restera tout le séjour. Sauf une fois, où nous partons visiter Marseille tous les trois, nous nous retrouvons tous, pour passer la journée ensemble avant de revenir en ville et s’arrêter au bar, avant de finir au restaurant. Nous sommes claqués tous les soirs et, du coup, lorsqu’on arrive à l’hôtel, c’est pour dormir !
L’avant-dernier jour, mon père appelle. Il nous apprend que notre mère vient d’être placée dans un établissement spécialisé à quelques kilomètres de chez lui. Michel me dit que nous pouvons y aller la semaine après notre retour. J’annonce donc à mon père ma prochaine arrivée, en lui précisant que nous devrions être trois et un petit chien, s’il le veut bien. Il me répond :
« - Merci mon fils. Bien sûr que tu peux venir avec ton copain et son chien…
- Mais ?… Tu es déjà au courant ?
- Que veux-tu, ton beau-frère ne sait pas tenir sa langue, ni garder un secret !
- C’était à moi de te l’annoncer… (en regardant mon beau-frère avec colère)
- Ce n'est pas grave…. Puis, maintenant, c'est fait.
- Ok. À bientôt Papa
- À bientôt mon fils ».
Je repasse le combiné à ma sœur, attrape mon beau-frère et l’emmène dans sa cuisine. Je lui passe un savon. Il s’excuse. En même temps, je le connais assez pour savoir, qu’effectivement, il a toujours été incapable de garder un secret ou d’organiser une surprise. Il faut toujours qu’il vende la mèche avant. Je passe. De toute façon, c'est trop tard.
La semaine chez ma sœur se termine comme elle a commencé, autour d’un verre et au restaurant. C’est la dernière fois que je la verrais... Cette fois, nous retournons à l’hôtel plus tôt et avec Tom. Nous reprenons la route demain matin de bonne heure. Le temps de sortir Goliath et tout le monde se met au lit. Le lendemain, nous nous préparons, chargeons la voiture et nous nous rendons chez ma sœur pour un dernier au revoir avant de rentrer chez nous.
De retour à la maison, il fait encore jour. Nous faisons un tour du parc, avec Goliath, tous les trois. En chemin, Michel remarque quelque chose en contrebas, le long de la rivière. Il descend. Je le vois s’appuyer contre un tronc d’arbre placé à l’horizontal, en faire le tour et revenir vers nous. Aussitôt, il me demande tout bas : « Quand Tom se sera endormi, on pourra revenir jouer ici ?… J’ai une grosse envie, là ! » J’ai la même envie, et l’idée de le faire en extérieur m’excite encore plus. Nous nous dépêchons de rentrer…
*
51/ Au bord de la rivière
Tom, qui a passé la semaine à jouer avec les deux chiens de ma sœur, est fatigué. Après un dîner léger, il va au lit de lui-même et s’endort très vite. Tom a toujours fait ses nuits, même bébé. Une fois qu’il dort, il peut y avoir du bruit à côté, c’est parti jusqu’au lendemain. Tant mieux ! J’en profite pour aller à la salle de bain. Pendant ce temps, Michel prépare un sac à dos. Je ne sais pas ce qu’il met dedans. La nuit est tombée depuis quelques heures quand nous sortons et nous dirigeons vers le bord de la rivière, dans le parc.
Nous ne croisons personne et descendons vers le tronc d’arbre. Michel pose une serviette sur le tronc. Il me demande de retirer mon short et d’enfourcher le tronc. Je me positionne. Mes pieds touchent le sol et je peux m’allonger en me penchant en avant. C’est solide. Rien ne bouge. Je sens une petite brise qui me caresse l’anus déjà bien ouvert.
Michel me rejoint et se place derrière moi. Il se colle à moi et me caresse le torse, passe ses mains dans mon cou et descend vers mon sexe. La situation m’excite et je bande. Il prend ma queue d’une main et commence à me masturber doucement. Il arrête et prend mes couilles, qu’il malaxe. Je sens son sexe contre le bas de mon dos. Il bande aussi. Il me lèche le lobe des oreilles et descend dans mon cou.
Michel me pousse en avant. Mon cul s’en trouve écarté et mon trou lui est accessible. Il attrape le flacon de gel et commence à me caresser l’anus. Je pousse et deux doigts entrent. Une péniche passe sur la rivière. Michel me fouille avec ses doigts. Le petit vent me fait frissonner, mais je n’ai pas froid. Je veux qu’il me prenne, qu’il me possède. Je le lui dis et Michel retire ses doigts avant de présenter son gland à l’entrée.
Il s’enduit de gel et pousse. Lentement, sa bite entre entièrement en moi. Plus d’une semaine que je ne l’ai pas senti me pénétrer ! Quel soulagement ! Il se redresse, appuie d’une main entre mes omoplates et commence à me limer. Je sens ses couilles battre contre les miennes. Il y met l’amplitude maximale pour ne pas sortir complètement de mon trou. Je sens chaque centimètre aller et venir. Je m’ouvre encore et commence à gémir. Il accélère. Je jouis rapidement sur la serviette.
Michel se retire et prend quelque chose dans le sac à dos. Je suis toujours en position et l’air frais qui caresse mon trou béant m’excite encore. C’est un gode ! Il l’enduit de gel et le présente devant mon anus qui ne résiste pas. Tout rentre ! Je sens alors comme un petit bruit d’air. C’est le gode gonflable ! Aussitôt, je sens mes entrailles se dilater et se remplir. Je cambre encore plus mes reins.
Michel pousse sur le gode pour le maintenir. Il est tellement gonflé qu’il a tendance à sortir tout seul. Puis, il relâche l’air avant de recommencer. J’ai l’impression qu’il est de plus en plus gros à chaque fois. Michel recommence une dernière fois puis, une fois gonflé, fait tourner le gode au fond de moi avant de me limer avec. Je ne peux retenir mes cris de jouissance. Je prends une main pour étouffer le son. Je jouis à nouveau, par le cul cette fois.
Michel me demande si ça va, si je veux bouger. Je suis si bien…. Enfin, il me demande si j’en veux encore. Quelle question ! À peine remis de mes émotions que j’en redemande. Il sort un nouveau gode du sac. Il remet le premier, gonflé juste assez pour être suffisamment ferme, puis le second. Ce doit être celui avec la poignée. Il pousse et je me retrouve avec les deux godes dans le cul.
Je sens le premier gode s’élargir un peu plus. Michel commence à les faire progresser. Il les fait aller et venir, sans sortir de mon trou. Il les fait tourner à l’intérieur. Je m’accroche au tronc d’arbre. Je ne sais pas combien de temps ce petit jeu dure, mais je prends mon pied. Encore ! Puis, Michel arrête. Il bloque les deux godes au plus profond et reprend la pompe. J’entends le bruit d’air et, instantanément, le gode gonflable reprend du volume. Je le sens pousser sur le second, sur toute la longueur. Cette fois, je crie littéralement ma jouissance. Je crie tellement que Michel est obligé d’arrêter et de me couvrir la bouche.
Aussitôt, les deux godes sont expulsés et je crie à nouveau. Je baisse le son. Il me tient toujours la bouche d’une main. D’un seul coup, il me pénètre à fond avec sa bite. Il ne perd pas de temps et me ramone de toutes ses forces.
Je rejouis en même temps que lui. Il crie en sourdine pendant qu’il déverse plusieurs jets de sperme, bien au fond, dans mon rectum avant de s’écrouler sur moi. Nous tremblons tous les deux, mais pas de froid. Nous restons ainsi un certain temps, collés l’un à l’autre, sur ce tronc d’arbre.
Cette fois, le froid se fait sentir. Nous nous redressons et sortons de là. En fait, j’ai un peu mal entre les cuisses. Depuis le temps que je suis sur le tronc, c’est un peu douloureux. Comme quand on fait un grand-écart. Dans mes mouvements, je sens mes deux fesses glisser l’une contre l’autre avec l’impression d’avoir un trou béant entre elles. C’est très agréable…
Nous nous rhabillons, rangeons nos affaires dans le sac et remontons vers l’appartement en nous tenant par la taille et nous embrassant tous les deux mètres. Peu de temps avant d’arriver au pied de l’immeuble, nous apercevons mon collègue et son « cousin ». Ils se dirigent, à leur tour, vers le parc par un autre chemin. J’ai envie de les interpeler en leur disant que la place est chaude mais, Michel m’en empêche.
Le temps de faire un peu de lessive et nous refaisons nos valises pour partir en Normandie, chez mon père. En deux heures, la route est vite faite. Tom est excité à l’idée de revoir son grand-père.
À notre arrivée, mon père nous accueille. Tom lui saute dans les bras. Mon père m’enlace pour me faire la bise. Je fais les présentations avec Michel. Mon père lui souhaite la bienvenue et nous remercie d’être venus tous ensemble. Sur les conseils de mon père, nous mettons Goliath sur un fauteuil. Il s’installe et dort aussitôt.
Il est midi, le repas est prêt. Mon père nous propose l’apéro, que nous acceptons. Nous nous mettons à table et commençons à parler de la famille et de ma mère. Michel est sur la réserve, un peu en retrait. Il connaît mon passé et s’attend à une réflexion désagréable. Il a surtout l’exemple de son propre père... Après avoir préparé et mis le plat d’entrée sur la table, papa nous rejoint à l’extérieur pour fumer une cigarette avec nous. Quand la porte s’ouvre, Michel et moi sommes enlacés et nous embrassons sur la bouche. Dès que nous l’entendons, nous nous séparons. Mon père ne dit rien et n’a aucune expression particulière, hormis un petit sourire. Michel est gêné. Je le suis aussi, un peu.
C’est Tom qui libère tout le monde de la tension et détend l’atmosphère. Il s’adresse à son grand-père :
« - Papy, c’est qui alors, Michel, pour toi ?
- ... (Mon père nous regarde avant de répondre)… Je crois qu’on va dire que c’est « mon » bru ! (Nous éclatons tous de rire – Tom, qui rit de nous voir rire, n’a rien compris)
- Et t’es content ?
- Tant que mes enfants sont heureux, je le suis aussi. Et toi, es-tu heureux de voir Papa heureux ?
- Oh oui. Moi aussi ! »
Michel est soulagé et se détend. Du coup, moi aussi. J’explique à Tom ce qu’est une bru. De retour à table, mon père discute maintenant directement avec Michel. Je prends le relais pour servir la suite du repas. Le séjour se passe très bien. Il fait beau. Nous aidons mon père pour certaines tâches qu’il ne peut pas faire seul ; d’autant qu’il n’a jamais é »té bricoleur. Tom est admiratif devant les vaches qui se trouvent dans le champ jouxtant la maison. Le chien s’éclate, lui aussi, dans le jardin.
Quatre jours après notre arrivée, mon frère vient passer la journée avec nous. Il est accompagné de ses filles. Sa seconde femme n’est pas là. Il s’est encore engueulé avec. Ça tombe bien, je ne l’aime pas du tout ! Les présentations faites, le courant passe bien entre Michel et lui. Mes nièces jouent avec Tom. Mon frère a changé : Il est moins « beauf » qu’avant. Il se bonifie en vieillissant. Il nous invite officiellement chez lui à notre prochain passage en Normandie.
Nous terminons notre séjour. Nous ne sommes pas allés voir ma mère. Au moment de partir, alors que je suis le dernier à embrasser mon père pour lui dire au revoir, il me prend dans ses bras. Il me serre et finit par me dire :
« - Excuse moi mon fils….. Je suis désolé… (Il a les yeux larmoyants)
- De quoi Papa ?
- Du passé….. J'aurais dû réagir plus tôt…
- Ce n'est rien Papa, c’est le passé.
- Mais ta mère pouvait être une vraie saloperie quand elle voulait…
- C’est ce que j’ai cru comprendre…. Maintenant, il faut que tu t’occupes de toi… N’hésite pas à appeler si tu as besoin.
- Merci mon fils. À bientôt. Bonne route et rentrez bien. »
Sur le trajet du retour, je n’arrête pas de penser à ma dernière discussion avec mon père. Michel n’arrête de me dire tout le bien qu’il pense de lui et de mon frère. Il a déjà hâte de revenir. Il se confie aussi sur le fait qu’il adorerait que son père ressemble au mien, au moins sur l’état d’esprit.
En parlant de son père, Michel me dit qu’il lui avait promis de passer pendant les vacances. Comme il nous reste encore assez de temps, nous pourrions aller quelques jours dans l’est de la France. Par contre, il me prévient que l’ambiance ne devrait pas être la même. Michel est issu d’une famille de fabricants et marchands de meubles depuis des générations. Ce sont des « notables ». Son père est le propriétaire de la plus grande maison de la ville dans laquelle il réside, en plein centre-ville. Le fric et l’étiquette comptent beaucoup. De toute façon, il faudra bien y passer, alors, autant régler ça tout de suite. Nous convenons de rester une journée à la maison puis de repartir.
Le soir de notre retour, Michel est perturbé à l’idée d’aller chez son père. Ce sera le cas à chaque fois. Nous ne faisons rien. Nous nous couchons en nous blottissant l’un contre l’autre. Nous nous endormons ainsi.
Nous avons prévu de rester cinq jours dans l’Est. Son père vit seul. Son épouse, la mère de Michel, est décédée depuis quelques mois. À notre arrivée, en fin d’après-midi, nous sommes bien accueillis, mais c’est un peu guindé. Tom est intimidé et ne nous lâche pas. En entrant dans la grande maison, nous apercevons une femme d’un certain âge dans la cuisine. Michel demande à son père :
« - Qui est-ce ?
- Justement….. Je voulais t’en parler avant, mais puisque tu es là… Je te présente Marguerite…. Elle vit ici maintenant.
- Ah ? C’est toi que ça regarde ! Ok »
Je connais suffisamment Michel, désormais, pour comprendre qu’il n’est pas ravi. Il prend sur lui. Nous prenons un rafraîchissement sur la terrasse avant de monter prendre une douche et se changer. C’est la règle pour dîner. Michel me dit de ne pas défaire la valise. Une fois à table, le père de Michel, s’adressant enfin à moi directement, me demande mon grade. Je lui réponds que je suis Adjudant. Il ne sait faire que « Ah ! » avant de changer de conversation. Il s’adresse à nouveau à son fils, en le questionnant sur son ex. Ils ont vécu ensemble pendant quinze ans. Il est inspecteur d’académie. Michel m’a déjà parlé de lui. Il comprend les intentions de son père.
Il lui répond que son déchet d’ex-copain se drogue toujours autant, si ce n'est plus encore, avec tout ce qui lui passe sous la main. Sa salle de bain du sous-sol est une véritable pharmacie. Qu’il est six mois sur douze en arrêt maladie et qu’il faut régulièrement aller l’aider à virer des mecs qui squattent la maison alors qu’il les a pourtant invités chez lui pour une partie de jambes en l’air. Une fois, il en a viré cinq. Michel ajoute que maintenant, son ex a aménagé une pièce spécialement pour recevoir ses plans. Il y a un sling au milieu et une dizaine de chaises autour, le sling n’étant réservé qu’à son ex ! Il demande alors : « Tu veux d’autres détails, Papa ? »
« Ça ne sera pas nécessaire, mon fils », puis la conversation part sur des gens que je ne connais pas. À la fin du repas, je suis félicité pour l’éducation de mon fils : il n’a pas bougé de table, n’a rien dit et a tout mangé. J’ai, au moins, un point positif ! Nous passons le reste de la soirée dans le salon où père et fils discutent en s’envoyant, de temps en temps, quelques pics. Je m’occupe de Tom et ne les écoute plus.
Au bout d’un moment, Michel se lève et dit à son père que nous sommes fatigués et nous allons monter nous coucher. Il est tendu. Tom nous suit. Il a sa propre chambre, avec des jouets et Goliath qui va passer la nuit avec lui. Une fois seuls, Michel me prend dans ses bras. Il souffle en me disant qu’il n’en peut déjà plus. Il s’excuse, car il a bien vu que j’avais décroché de leur conversation. Il me demande alors si j’ai entendu ce que son père lui a dit à mon sujet :
« - Non, j’étais avec Tom. Qu’a-t-il dit ?
- Il m’a dit : Un Adjudant… Tu aurais pu trouver, au moins, un Colonel !
Je lui ai répondu : Ce n’est pas le cerveau que je suce, Papa !
Et il a conclu : Tu es toujours aussi vulgaire !
- Ah bah oui, ça nous change de la semaine dernière !
- De toute façon, on part demain ! J’appelle ma copine Betty !
- Ton amie d’enfance, c’est ça ?
- Oui. Si elle peut nous recevoir, on va chez elle ! Sinon, on rentre ! »
Aussitôt, il prend son téléphone et appelle. C’est OK, elle nous attend demain midi et nous finirons le séjour chez elle. Nous nous mettons au lit et nous enlaçons en nous caressant. Nous nous détendons tous les deux, sauf nos sexes qui, eux, se tendent. Nous finissons par faire l’amour…
Avant de dormir, Michel me dit :
« - Tu te rends compte ? À 41 ans, je viens de faire l’amour à mon homme, pour la toute première fois dans la maison familiale ! Même mon ex n'y a pas eu droit !
- Il n’est jamais trop tard pour bien faire, mon amour.
- Tu as raison. J’espère qu’on a tâché les draps. Sa pouf aura du boulot, comme ça ! »
Nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre. Le lendemain, nous nous préparons avant de descendre prendre le petit déjeuner. Michel prévient son père que nous partons tout de suite après. Il n’y a aucune objection. Nous nous dépêchons d’avaler notre petit déjeuner et partons après avoir dit au revoir.
Nous faisons une trentaine de kilomètres et arrivons chez Betty. Elle a le même âge que Michel. Elle est mère célibataire d’une jeune fille de vingt ans. Betty est très gentille, simple et accueillante. Elle s’occupe de Tom aussitôt notre arrivée. Nous nous installons dans le jardin devant une bière. Michel en profite pour vider son sac. Betty est sa confidente. Il ne supporte pas l’idée que son père vive avec une nouvelle femme alors que les cendres de sa mère ne sont pas encore froides ! Il n’apprécie pas non plus sa façon de me rabaisser en parlant d'Yves, son ex, ou en critiquant mon grade et ma qualité de sous-officier. Betty écoute et déplore que le père de Michel semble de plus en plus méchant. Elle le croise régulièrement. Il la connaît et pourtant, il l’ignore à chaque fois.
La fin du séjour se passe très bien et il est temps de rentrer. Les vacances se terminent. De retour à la maison, Tom me demande de lui imprimer une photo que nous avons faite à Marseille, quand nous étions chez ma sœur. Nous sommes tous les trois dessus et Tom est dans les bras de Michel, radieux. Il souhaite que je l’encadre et la mette dans sa chambre.
Nous reprenons le travail, Tom intègre l’école maternelle et notre vie s’organise en fonction de sa présence, une semaine sur deux. Un soir, alors que nous sommes seuls et chauds, Michel me propose de retourner dans le parc à la tombée de la nuit. J’en frétille du cul rien qu’à l’idée…
*
52/ Surpris dans le parc
Nous sommes chauds tous les deux et j’ai grave envie de me faire remplir. Après le passage à la salle de bain, nous descendons vers le parc municipal entre la résidence et la rivière. Nous allons vers notre tronc d’arbre préféré, mais il y a du monde à proximité. Michel m’entraîne alors de l’autre côté du parc. Nous montons sur une petite colline. Il n’y a personne au sommet et aucun chemin ne passe par là. Nous devrions être tranquilles.
Nous nous couchons sur l’herbe et nous nous caressons en nous embrassant. Il fait encore bon et nos vêtements ne tardent pas à voler. Nous ne voyons plus personne dans le parc, juste les lumières de la résidence. Michel s’assoit, je me place entre ses cuisses et prends sa bite bien raide en bouche. Les fesses à l’air et en l’air, le petit vent très léger me fait de l’effet et je sens que ma rondelle apprécie. J’avale la bite de Michel puis ses couilles avant de revenir à sa queue. Michel se dégage et passe derrière moi. Il prend et écarte mes fesses pour mieux me lécher l’anus. Il me travaille un long moment en humidifiant bien avec sa salive. Je m’ouvre !
Il prend quelque chose dans le sac à dos qui nous accompagne à chaque sortie. Je sens alors quelque chose de tout petit, mais, très, très doux. Michel caresse ma rondelle avec. Il y va doucement. Quelle sensation !! je monte vite et m’écarte comme si j’avais un gros gode ou une main dans le rectum. Je prends mon pied ! Il continue et passe maintenant l’objet dans mon sphincter. Il me frôle à peine et je jouis. Il continue, je m’ouvre encore et je pousse de tout ce que je peux !
Puis, il arrête et enfourne directement sa bite bien au fond de mon trou. Il n’y a aucune résistance, comme si je m’étais fait fister avant. J’ai l’impression qu’il touche à peine les bords ! Michel m’attrape par les hanches et me lime à fond. Je jouis en même temps qu’il me remplit de son sperme, en plusieurs jets.
Michel se retire et, aussitôt, ses doigts me fouillent. Il met du gel et s’enfonce. Quatre, puis rapidement tous les doigts entrent. Il pousse encore un peu et c’est toute la main que je sens en moi. Il tourne et s’enfonce encore, en douceur. Je me sens comblé. Je me détends encore et il continue sa progression. Je sens ses doigts bouger légèrement en moi. Derrière, je l’entends me dire : « WAOW !! Je ne suis jamais allé aussi loin ! »
Je lui marmonne de continuer. Je suis si bien… Il semble se retirer, mais, avant de sortir complètement sa main, il revient à la charge et s’enfonce à nouveau. Je serre les dents pour ne pas hurler de plaisir. Il recommence l’opération plusieurs fois. Je m’accroche à chaque brun d’herbe avant de l’arracher et de passer au suivant. Quel pied !
C’est lorsque l’avant-bras de Michel est bien au fond, en moi, que nous sommes surpris par un : « Oohh ! » émis par une voix féminine. Nous relevons la tête et voyons une silhouette de femme accompagnée d’un enfant à deux mètres de nous. Elle est arrivée par l’autre côté et nous ne l’avons pas entendu. Comme nous sommes dans une partie sombre, sans éclairage, elle aurait pu nous marcher dessus. Passé la surprise, elle attrape son enfant par la main et fait demi-tour en courant.
Je pose mon front sur le sol en soufflant. Nous avons été aussi surpris qu’elle. Michel, lui, n’a pas bougé. Son avant-bras est toujours en place. Il reprend ses mouvements et ressort complètement. Je me sens vide et j’ai l’impression que l’air, plus frais, s’engouffre dans mon rectum. Je me retourne et m’assoit sur les fesses. Je le regarde et nous partons dans un fou rire incontrôlé. Michel réussit tout de même à me dire qu’il vaut mieux rentrer. On ne sait jamais.
Nous ramassons nos affaires, nous rhabillons et retournons vers l’appartement. Nous rions encore. En chemin, je demande à Michel avec quoi il m’a fait jouir la première fois. Il me montre un coton-tige. Jamais je n’aurais pensé qu’un simple objet comme celui-là me procurerait un tel plaisir!
Les semaines défilent. Cela fait presque quatre mois que Michel et moi vivons ensemble. La mère de Tom n’entend parler que de Michel et pense toujours que c’est une femme. Il est temps de penser à faire mon coming-out auprès de mon patron. À ce jour, une seule collègue, qui n’est pas dans mon service, est au courant de la nature de ma relation avec Michel.
Comme tout militaire logé par « nécessité absolue du service », dès lors que cet hébergement est prévu pour une période supérieure à trois mois, je dois déclarer toute personne, étrangère à l’institution, hébergée dans mon logement. Comme je ne compte pas le mois de vacances, je suis encore dans les temps. C’est une question d’assurance, en cas de pépin, soit-disant.
Je rédige mon compte-rendu dès ma prise de service du matin. C’est un imprimé qui tient sur deux pages. Il suffit de remplir les renseignements d’état civil de la personne concernée puis, de préciser la nature du lien qui nous unit et la durée prévue de l’hébergement. C’est là que bons nombres de mes collègues indiquent qu’ils recueillent un ami ou un cousin dans le besoin. Pour ma part, j’ai décidé d’assumer. J’indique donc qu’il s’agit de mon compagnon et que nous envisageons de contracter un PACS. Ce document monte jusqu’au Général, commandant la région, en passant par tous les échelons hiérarchiques, qui décide d’autoriser, ou non, cet hébergement. Une enquête administrative est alors diligentée afin de vérifier, entre autres, les éventuels antécédents judiciaires de l’intéressé.
Je remets l’imprimé renseigné à mon Capitaine. Celui-ci en prend connaissance et me remercie pour ma franchise. Il m’annonce qu’il s’attendait à cette démarche, depuis le temps qu’il nous croise tous les matins. Il rédige un avis « favorable » manuscrit qu’il me demande de mettre en forme avant transmission à l’échelon supérieur.
Le midi, au café, nous sommes tous réunis (trois officiers et cinq sous-officiers). Le Capitaine propose d’organiser un repas en commun. Cela ne s’est encore jamais fait au sein du service. En me regardant, il insiste sur le fait qu’il souhaite que les conjoints participent. Je comprends la démarche. Il organise ce repas pour exposer ma situation à tous mes collègues sans que j’aie besoin de me répéter. Par là même, il indique aux autres qu’il est au courant et qu’il n’y voit aucun problème.
Ainsi, le jour du repas, j’arrive avec Michel et fais les présentations. Je n’ai qu’à dire que c’est mon conjoint, c’est tout. Tant que mon patron reste en poste, tout se passe bien.
Quelques semaines après, je reçois un appel téléphonique du secrétariat du Général à Paris. Celui-ci souhaite savoir si j’ai la garde de Tom avant de prendre sa décision. J’indique que mon fils est à la charge de sa mère, je lui verse une pension alimentaire. Voyant le coup venir, je ne précise pas que nous avons opté pour le système de garde alternée. La secrétaire me répond que, dans ces conditions, le Général ne devrait pas s’opposer à la présence de Michel. Entre collègues, je lui demande :
« - C’est quoi le risque ? À quoi pense le Général ?
- Des actes de pédophilie !
- Du grand « n’importe quoi » !!
- Que voulez-vous….. Il y a encore du boulot... »
Je reçois, quelques jours plus tard, l’accord du Général. Cependant, il est précisé qu’en cas de modification des conditions d’hébergement de mon fils, je devrais en référer immédiatement à ma hiérarchie. Il peut toujours compter là-dessus... Pas question de signaler quoi que ce soit à l’avenir !
Un jour, mon ex me demande l’autorisation de garder Tom tout le week-end. Elle me le ramènera le lundi soir, après l’école. J’accepte bien volontiers. Avec Michel, nous avons un rituel : la baise du dimanche après-midi ! En plus des autres jours, avant l’arrivée de Tom ou après son départ, nous nous mettons dans le salon, devant un DVD porno, et reprenons notre activité favorite. Cette fois, nous avons pu faire durer le plaisir…
Le lundi en fin de journée, Tom rentre à l’appartement. Il a ses clés. Sa mère l’accompagne. Michel est encore au travail. Marie C engage la conversation sur Michel(le). J’ai beau parler de lui en disant « il » ou « lui », elle ne comprend rien ! Tom me regarde puis, prenant sa mère par la main, l’entraîne vers sa chambre en disant : « Je vais te montrer Michel ! ». Je les suis. Mon fils montre à sa mère la photographie, accrochée au mur, prise à Marseille. Sa mère est choquée. Elle se retourne vers moi et dit :
« - Mais….. C’est un homme !!
- Ben, oui...
- Tu aurais pu me prévenir !
- Pourquoi faire ? De toute façon, ça fait des semaines que je te le dis, mais tu n’écoutes rien !
- Tu n'as pas le droit ! Je vais te dénoncer à tes supérieurs !
- Va falloir te mettre à la page ! Ça fait longtemps, maintenant, que l’homosexualité n’est plus un crime ou un délit, ni même une maladie mentale ! Et puis, vas-y ! Vas voir mon patron ! Tu vas être bien reçue ! Figure-toi que tu es la dernière au courant. Tout le monde le sait, et depuis longtemps !
- Et ton père, tu y as pensé ?
- Mais, mon père a déjà vu Michel… Mon frère aussi ! D’ailleurs, nous allons bientôt passer un week-end, tous les trois, chez lui ! »
Elle ne sait plus que dire, prend congé et part. Tom me dit alors : « Comme ça, c’est fait ! T’inquiètes pas Papa, elle ne fera rien ! »
La vie suit son cours. Avec Michel, je découvre le quartier du Marais à Paris. Nous allons régulièrement chez IEM ou Rob, pour nous réapprovisionner en gel, poppers ou jouets. Ne voulant pas risquer que je puisse avoir des problèmes, il ne veut plus sortir dans le parc, la nuit. Un jour, alors que nous sommes de repos, en semaine, Michel me propose d’aller au sauna. Cela fait longtemps qu’il n’y est pas allé, depuis notre rencontre…
53/ Une première au sauna
Nous arrivons sur Paris. En chemin, nous confirmons être d’accord avec le fait que nous ne ferons rien tout seul de notre côté. Si un mec veut baiser, c’est avec les deux ou rien !
Nous nous présentons à l’entrée du sauna IDM et Michel règle l’entrée. Nous récupérons chacun une serviette et nous nous dirigeons vers le vestiaire. Il y a deux ou trois mecs qui se dessapent, entourent leur taille de la serviette et montent à l’étage. Ne connaissant pas les lieux, je suis Michel.
Nous faisons le tour du sauna. Nous arrivons sur un espace ouvert où un grand écran diffuse une vidéo porno. Des banquettes sont installées tout autour. À côté, je découvre une cabine totalement vitrée avec un sling à l’intérieur. Michel vérifie la porte, mais elle ne ferme plus. Il me dit : « Nous n’irons pas là-dedans » et poursuivons notre chemin. Il y a un fumoir, puis un autre escalier. Nous montons et accédons à une nouvelle pièce et des cabines autour. L’une d’entre elles dispose d’une grande vitre, une autre ressemble à une grotte. Nous montons encore et nous découvrons une croix de St André. Nous redescendons et prenons un autre escalier où nous découvrons une grande cabine équipée de gloryholes.
Nous redescendons au rez-de-chaussée pour récupérer nos clopes au vestiaire et Michel en profite pour me faire visiter l’étage. Il y a une mini salle de sport, un bar, un hammam, les douches et un (vrai) sauna. Il n’y a pas encore grand monde, car l’établissement vient d’ouvrir. Nous prenons un verre au bar et remontons.
Nous nous installons dans une grande cabine équipée d’un grand lit. Nous nous asseyons dessus, face à la porte et, après avoir défait nos serviettes, nous attendons en discutant. J’ai relevé une jambe sur le lit et offre ainsi, une partie de mon cul à la vue des passants. Quelques mecs s’arrêtent et nous matent, mais ils ne plaisent pas à Michel. Un jeune black, efféminé, tente d’entrer. Michel lui fait vite comprendre que nous ne sommes pas intéressés.
Enfin, un homme, la trentaine, cheveux courts, brun, poilu juste ce qu’il faut, pas mal foutu du tout, se présente. Je remarque immédiatement la bosse que sa bite fait sur la serviette. Je fais signe à Michel que celui-ci me plaît. Nous le laissons entrer. Il ferme la porte, la verrouille et retire sa serviette. Mon homme le félicite sur la taille de son sexe et lui indique que je devrais apprécier. J’acquiesce. L’homme répond : « Je suis à votre service ! ». Alors qu’il s’approche du lit, je me redresse et me penche vers lui pour prendre sa bite en bouche. De demi-molle, il passe rapidement à bien droite et raide. Grâce à mon entraînement régulier, je peux la prendre en entier. Il faut que je me calme, sinon on ne va pas durer longtemps. Je lâche sa grosse bite pour m’occuper de ses couilles. Michel m’encule déjà.
Je reprends la bite du troisième quand mon homme lui propose d’échanger leur place. Ce dernier préfère rester debout, je me retourne et lui offre mon cul. Il s’enduit le manche de gel, mis à disposition par l’établissement et, s’enfonce directement bien au fond. Je gémis, mais ne lâche pas la bite de Michel. Tous les deux commencent à me limer le cul et la bouche. Je suis embroché et c’est trop bon ! Ça fait tellement longtemps que cela ne m’est pas arrivé ! J’en avais presque oublié la sensation.
Notre invité s’adresse à Michel et lui dit : « C’est ton mec ? Il est bien ouvert ! On devrait tenir à deux là-dedans ! » Michel lui répond et fait signe que c’est OK. Ils sortent de moi. L’homme s’allonge sur le lit. Je l’enfourche et m’empale sur sa bite. Michel se positionne derrière et ne perd pas de temps pour présenter sa bite à son tour. Un petit coup de poppers et, hop ! Sa queue entre aussi.
Michel s’enfonce. Ils commencent à me limer le cul en rythme. Je sens mon anus bien élargi. Je grimpe vite au rideau. Vu le lieu, je ne me gêne pas pour crier. Cela semble les encourager et ils y mettent encore plus d’ardeur. Je jouis en même temps que le troisième homme. Michel se retire, je me relève et le troisième s’assoit en nous remerciant. Il ramasse sa serviette, s’essuie et part en nous disant : « Peut-être à une prochaine fois ! » Michel referme la porte et la verrouille.
Il revient vers moi avec la bite à la main. Je plonge dessus et l’engouffre. Je suis à quatre pattes sur le lit. Il retrouve rapidement de la vigueur et me retourne. Il me prend par les hanches et enfonce, avec force, en un coup, sa queue au plus profond de mon trou. Il y va tellement fort que, cette fois, son cockring en métal entre aussi. Je le sens bien dure qui m’écarte la rondelle. Michel me retourne pour me mettre sur le dos. Je maintiens mes jambes en l’air. Il pousse à fond avant de commencer un long va-et-vient. Il me ramone le cul en s’enfonçant au maximum. Maintenant, il sort complètement sa bite avant de revenir à fond. J’adore ça !
Nous crions tous les deux lorsque, se crispant, Michel déverse en moi un flot ininterrompu de sperme. Je jouis à nouveau….
Reprenant mes esprits, je vois deux téléphones portables dépasser des cloisons. Cela m’amuse de savoir que nous allons peut-être inspirer certains dans leurs séances de branles ou nous retrouver sur internet. Nous sortons de la cabine et nous dirigeons vers la douche. Bien évidemment, il n’y a pas de porte, mais c’est chacun la sienne. Je me retrouve en face d’un mec à qui je ne semble pas indifférent. Il n’arrête pas de me mater en se touchant la bite. Michel, qui a dû remarquer son manège, prétextant vouloir prendre le gel douche, en profite pour me faire un smack et une tape sur les fesses avant de retourner sous sa douche. Maintenant, l’homme en face me tourne le dos constamment avant de partir.
Nous sortons du sauna. Il pleut, il fait froid et nous nous dépêchons de retourner à la voiture.
Au printemps 2004, c’est un enchaînement de mauvaises nouvelles.
En mars, la seconde sœur de Michel, plus âgée, décède. C’est un suicide. Mon homme, en froid avec elle depuis de nombreuses années, refuse de se rendre à l’inhumation. De toute façon, il ne veut pas que je rencontre ses neveux et nièces. Il a coupé, totalement, les ponts avec cette partie de la famille.
Début juin, c’est ma sœur ! Un matin, en préparant le café avant d’aller au travail, elle fait un arrêt cardiaque. Elle tombe au sol. C’est déjà trop tard ! Mon frère, bien que fâché avec notre beau-frère, fait le déplacement avec moi. Nous prenons une chambre d’hôtel que nous partageons pour assister aux obsèques. Michel ne peut pas prendre de jours et le regrette. Tom est chez sa mère. Mon père est hospitalisé pour des examens.
Sur place, lors de la cérémonie, un officier de la gendarmerie locale est présent. Il dépose une gerbe de fleurs, commandée par mon patron et tous les collègues qui se sont cotisés. C’est la coutume et, quand on est concerné, ça ne fait pas de mal. Le soir, de retour dans la chambre d’hôtel, mon frère s’allume un joint. Il fume régulièrement. Ça le soulage de ses problèmes de santé. Il m’en propose un que je refuse. Je lui indique que je réserve ça pour d’autres occasions, avec Michel, avant de passer au lit. Il comprend et me dit : « Vous ne devez pas vous ennuyer !? » je lui réponds qu’effectivement, tout va bien aussi de ce côté-là. Il continue de tirer sur son joint et, d’un seul coup, éclate en sanglots. Je le prends dans mes bras et lui demande ce qu’il a :
« - Quel con on peut être des fois…. On ne reverra jamais notre sœur et je ne lui ai jamais dit que je l’aimais…. Maintenant, c’est trop tard !
- C’est dommage, oui…. Mais on ne peut pas revenir en arrière, malheureusement… Il reste son fils. Il faudra que nous nous occupions de notre neveu… puis, il y a son père…
- Ah non ! Pas lui !… Notre sœur aurait pu avoir une autre vie…
- Oui, mais ça, c’est la faute de maman !
- Tu as raison. Elle n’a pas souvent été cool avec vous deux… Tu sais Patrick, il y a des choses cachées par nos aînés, dans la famille, des secrets. Peut-être qu’un jour, on connaîtra l’histoire…
- Peut-être, on verra bien.
- Bon, aller, on se couche, on a de la route demain. Bonne nuit. »
Mon frère me dépose, en passant, chez moi. Il ne peut pas rester, car il bosse le lendemain et doit rentrer en Normandie. J’attends Michel qui, en rentrant du boulot, s’excuse encore de ne pas avoir pu venir. Nous passons la soirée dans les bras l’un de l’autre à parler de ma sœur, de mon beau-frère et de mon neveu. De retour au bureau, je remercie mon patron de vive voix et tous ceux qui ont participé à la gerbe de fleurs par message.
La même journée, en début d’après-midi, le message tombe : mon patron est muté ! C’est son premier adjoint, arrivé près d’un an plus tôt, qui prend sa place. Déjà ! Tous les sous-officiers du service, moi y compris, sommes partagés par la nouvelle. Heureux pour lui, car cela veut dire passage au grade supérieur ; mais tristes de le voir nous quitter. Il part en coopération, dans un ancien territoire français, indépendant, et très pauvre. Bref, le jour de son pot de départ, il y a énormément de monde. C’est bien la première fois que j’offre personnellement un cadeau pour le départ de l’un de mes patrons. Lorsque je lui tends le paquet, il me remercie et, tout bas, me souhaite bon courage pour la suite. J’ai peur de comprendre.
Malheureusement, je ne me suis pas trompé. Je passe les quatre prochaines années à aller au bureau à reculons. Mon nouveau patron me retire petit à petit toutes mes prérogatives. Je dois même lui soumettre le planning de mon personnel.
Un jour, alors que nous sommes seuls, j’ai besoin d’un document rangé dans son bureau. La porte étant ouverte, j’entre et vais me servir, comme d’habitude. Mon patron est penché sur une feuille. Il réfléchit à la rédaction d’une note de service. Surpris, il sursaute. Aussitôt, il me dit que je lui fais peur. Il m’ordonne de ne plus entrer dans son bureau en sa présence, surtout s’il n’y a personne d’autre dans le service. J’ai envie de lui répondre que je ne risque pas de lui sauter dessus et encore moins, de le violer, mais je m’abstiens.
Chaque mois, je participe à la réunion des commandants d’unités de la compagnie. C’est l’occasion de faire le point sur tous les dossiers en cours ou à venir. Généralement, la réunion se poursuit autour d’un repas puis, la visite d’une entreprise, d’un musée ou d’un autre lieu intéressant. Chaque commandant d’unité organise cette journée à tour de rôle. En ma qualité de chef secrétaire, j’ai des choses à dire.
Cependant, pendant une période de congés, je me retrouve seul, avec mon patron, à devoir participer et animer cette réunion. Il prend le volant. Nous devons nous rendre à l’extrémité du département, dans l’unité la plus éloignée. Mon officier ne dit pas un mot de tout le trajet. Dès que je fais un mouvement, il sursaute. Je l’entends même pousser un ouf de soulagement lorsque nous arrivons au lieu de rendez-vous. La réunion, puis la journée, se passent. Je peux discuter avec mes collègues, commandant d’unités. Au retour, ça recommence ! Mon patron a la même attitude qu’à l’aller. C’est pesant ! Une fois rentrés, alors que le secrétaire de permanence me rend compte des évènements de la journée, mon patron débarque dans le bureau et dit : « Mon adjudant ! C’était votre dernière réunion ! Votre présence n’est pas indispensable ! » Me voilà redevenu simple exécutant !
Sous ce commandement, il ne se passe pas une semaine sans que je rédige, à la maison, un brouillon de lettre de démission et un courrier à destination de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité). Avec le temps, la dernière mise à jour de ce courrier comporte plus d’une vingtaine de pages. J’y relate les réflexions et autres discriminations subies. À chaque fois, Michel arrive à me dissuader d’envoyer ces courriers. J’ai la sécurité de l’emploi et, même si sa chef de secteur veut m’embaucher comme directeur de magasin, je ne sais pas dans quoi je m’embarque. Il me fait remarquer que dans quatre ans, ça ne pourra qu’aller mieux avec un nouveau patron. Il a raison et je le sais. À force de lui donner un coup de main, je vois bien que la grande distribution n’est pas reluisante non plus, sur d’autres domaines. Et puis, cela ne nous empêche pas de vivre notre vie.
Pendant cette période, j’arrête totalement le sport et j’ai tendance à grossir. Je perds mon ventre plat pour un petit bidon. Un soir, Michel me propose de retourner au sauna…
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